investir.gif (16992 octets)

fleche_bleue.gif (1069 octets)Pour connaître les Conditions d'Investissements et d'Implantations, les législations, les conditions d'entrée et de Séjour des investisseurs étrangers, les Opportunités de Marché et des Sources de Financement et les autres Conseils pratiques, veuillez connecter aux adresses du site de la Direction des Relations Economiques Extérieures-France :

Lois et Règlements du Cambodge concernant :

doorin.gif (3582 octets) A quoi le Cambodge s'est-il engagé (Document de l'OMC, rue de Lausanne 154, CH-1211 Genève 21, Suisse).
En joignant les rangs de l’OMC, le Cambodge peut désormais jouir pleinement des droits qu’ont tous les Membres en vertu des Accords de l’OMC, comme celui de ne pas faire l’objet de discrimination de la part des autres Membres de l’OMC et la possibilité d’avoir recours à la procédure de règlement des différends de l’OMC.

En contrepartie, comme tous les Membres de l’OMC, le Cambodge a contracté certaines obligations au titre des Accords de l’OMC. Les modalités détaillées suivant lesquelles le Cambodge exécutera progressivement ces obligations sont énoncées dans l’accord d’adhésion, qui comprend le rapport du Groupe de travail qui a négocié cet arrangement, des listes tarifaires dans lesquelles figurent les droits d’importation concernant les marchandises et des listes d’engagements concernant les conditions en vertu desquelles les fournisseurs de services auront accès à son marché.

Voici quelques-uns des principaux éléments du rapport du Groupe de travail, qui a été adopté le 22 juillet 2003 :

  • Le Cambodge a communiqué au Groupe de travail des renseignements détaillés sur son régime économique, financier et monétaire, en indiquant qu’il entendait conserver une monnaie convertible dont le taux de change serait déterminé par le marché.

  • Le régime fiscal a été réformé en janvier 1997.

  • Des renseignements détaillés ont également été communiqués concernant le régime d’investissement, les projets de lois dans un grand nombre de domaines divers liés à l’OMC et la création de tribunaux du commerce.

Le Groupe de travail a pris note des engagements du Cambodge, par exemple :

  1. Propriété d’État et privatisation :

    • Une première vague de privatisations a eu lieu de 1991 jusqu’au milieu de 1993;

    • une deuxième vague a suivi à partir d’avril 1995.

    • Le Cambodge garantira la transparence, tiendra les Membres de l’OMC informés et présentera aussi des rapports périodiques sur d’autres questions liées à sa réforme économique qui ont trait à ses obligations dans le cadre de l’OMC.

  2. Politique des prix :

    • À compter de la date de son accession, le Cambodge appliquera ses mesures de contrôle des prix selon des modalités qui sont compatibles avec les règles de l’OMC et tiendra compte des intérêts des Membres exportateurs de l’OMC.

    • Le Cambodge a publié une liste de marchandises et de services qui font l’objet de mesures de contrôle.

  3. Droit de pratiquer le commerce extérieur (droit d’importer et d’exporter) :

    • En réponse à une observation selon laquelle les restrictions appliquées aux importations de produits pharmaceutiques et de médicaments vétérinaires pouvaient favoriser la production intérieure de produits similaires, le Cambodge a dit qu’il modifierait sa législation au plus tard le 1er juin 2005 et ferait en sorte que ses lois et règlements soient pleinement conformes à ses obligations dans le cadre de l’OMC.

  4. Autres droits de douane et impositions :

    • À compter de la date de son accession, le Cambodge veillera à ce que ceux ci soient conformes aux dispositions de l’Accord sur l’OMC; ses droits et impositions seront consolidés à un taux nul.

  5. Contingents tarifaires et exemptions de droits :

    • Le Cambodge a confirmé qu’il respecterait les disciplines de l’OMC applicables aux contingents tarifaires. Le Cambodge a indiqué qu’au moment de son accession à l’OMC, des exemptions de droits ne seraient accordées que conformément aux dispositions pertinentes de l’Accord sur l’OMC.

  6. Redevances et impositions pour services rendus :

    • Toutes les redevances et impositions perçues pour les services liés aux importations et aux exportations seront conformes aux dispositions des Accords de l’OMC et, à compter de la date de son accession, le Cambodge n’appliquera, n’instituera ni ne rétablira de redevances ou impositions pour services rendus qui s’appliqueraient aux importations sur une base ad valorem (c’est-à-dire en fonction d’un pourcentage des prix).

  7. Application de taxes intérieures :

    • À compter de la date de son accession, le Cambodge appliquera ses taxes intérieures d’une manière strictement conforme à l’article III du GATT et sans faire de distinction entre les importations, quel que soit leur pays d’origine. Il est question à l’article III du GATT du “traitement national” (c’est-à-dire de la non-discrimination entre les nationaux et les étrangers) en matière fiscale.

  8. Restrictions quantitatives à l’importation, y compris prohibitions, contingents et régimes de licences :

    • Au plus tard le 1er juin 2005, le Cambodge éliminera les restrictions quantitatives à l’importation d’engrais, de pesticides et d’autres intrants agricoles et mettra en place une méthode d’enregistrement et d’examen des produits chimiques importés pour l’agriculture qui sera compatible avec les règles de l’OMC.

    • À compter du 1er janvier 2007, le Cambodge se fondera sur les dispositions de l’Accord sur les obstacles techniques au commerce pour réglementer le commerce national et international de ces produits.

    • À compter de la date de son accession, le Cambodge n’adoptera pas, ni ne rétablira ou n’appliquera d’autres mesures non tarifaires telles que des licences, des contingents, des prohibitions, des interdictions et d’autres restrictions d’effet équivalent qui ne pourraient être justifiées au regard des dispositions des Accords de l’OMC.

  9. Évaluation en douane :

    • À compter du 1er janvier 2009, le Cambodge mettra en œuvre intégralement l’Accord sur l’évaluation en douane.

  10. Règles d’origine :

    • Le Cambodge se conformera pleinement aux dispositions de l’Accord de l’OMC sur les règles d’origine au plus tard le 1er janvier 2005, et il appliquera les dispositions de certaines parties de cet accord à compter du 1er janvier 2004.

  11. Autres formalités douanières :

    • Avant le 1er janvier 2005, un mécanisme de règlement des différends sera mis en place au Service des douanes cambodgiennes pour examiner les plaintes relatives aux pratiques douanières qui auront été déposées par des négociants ou des États.

  12. Inspection avant expédition :

    • À compter de la date d’accession, le gouvernement cambodgien assumera l’entière responsabilité de veiller à ce que les activités des sociétés d’inspection avant expédition dont les services auront été retenus par le Cambodge respectent les prescriptions des Accords de l’OMC.

    • Le régime d’inspection avant expédition du Cambodge sera provisoire et prendra fin lorsque la Direction des douanes et accises pourra exécuter les fonctions actuellement accomplies par les fournisseurs de services d’inspection avec expédition.

  13. Droits antidumping, droits compensateurs et mesures de sauvegarde :

    • Le Cambodge n’appliquera pas de droits antidumping, de droits compensateurs ni de mesures de sauvegarde tant qu’il n’aura pas notifié et mis en œuvre des lois et règlements appropriés, conformément aux Accords de l’OMC. Par la suite, le Cambodge n’appliquera des droits antidumping, des droits compensateurs ou des mesures de sauvegarde qu’en se conformant pleinement aux dispositions pertinentes de l’Accord sur l’OMC.

  14. Restrictions à l’exportation :

    • Le Cambodge limite les exportations de riz, de grumes, de bois non transformé, de produits forestiers, d’antiquités de plus de 100 ans, de stupéfiants et de produits toxiques, d’armes, d’explosifs, de munitions, ainsi que de véhicules et matériels à usage militaire. À compter de la date de son accession, le Cambodge veillera à ce que ces restrictions soient conformes aux Accords de l’OMC.

  15. Subventions à l’exportation :

    • Le Cambodge se conformera à l’Accord sur les subventions dès son accession.

    • Il éliminera le système actuel de remise des droits d’importation et d’exemption des droits pour certaines marchandises utilisées par certains investisseurs, ou mettra sur pied un système opérationnel de ristourne de droits compatible avec les dispositions de l’Accord sur l’OMC, en modifiant d’ici à la fin de 2013 la Loi sur l’investissement, si besoin est.

  16. Politique industrielle, y compris les subventions :

    • Ces subventions seront notifiées à compter de la date d’accession.

  17. Normes et certification :
    • Le Cambodge appliquera progressivement l’Accord sur les obstacles techniques au commerce. La mise en œuvre intégrale débutera le 1er janvier 2007, sans qu’il puisse avoir recours à une autre période de transition.
  18. Mesures sanitaires et phytosanitaires :
    • Le Cambodge mettra en œuvre progressivement l’Accord sur les mesures sanitaires et phytosanitaires, la mise en œuvre intégrale de cet accord devant intervenir au plus tard le 1er janvier 2008.
    • Le Cambodge engagera des consultations avec les Membres de l’OMC qui en feront la demande si ceux-ci estiment que des mesures appliquées pendant la période de transition ont eu une incidence défavorable sur leurs échanges.
  19. Mesures concernant les investissements et liées au commerce (MIC) :
    • Le Cambodge ne maintiendra pas de mesures incompatibles avec l’Accord sur les MIC et appliquera cet accord à compter de la date de son accession sans avoir recours à une période de transition.
  20. Entreprises commerciales d’État :
    • Le Cambodge appliquera les lois et règlements qui régissent les activités commerciales des entreprises d’État en se conformant pleinement aux dispositions de l’Accord sur l’OMC.
  21. Zones franches, régions économiques spéciales :
    • Les zones franches ou les zones économiques spéciales, y compris les zones de promotion spéciales établies conformément à la Loi sur l’investissement, seront entièrement régies par les Accords de l’OMC et visées par les engagements que le Cambodge a pris dans son protocole d’accession à l’Accord sur l’OMC. Dans ces zones ou régions, le Cambodge veillera à satisfaire aux obligations qu’il a contractées dans le cadre de l’OMC.
    • En outre, à compter de la date d’accession, les marchandises produites dans ces zones ou régions, qui seraient visées par des dispositions fiscales et tarifaires exemptant de droits et de certaines taxes les importations et les intrants importés, seront assujetties aux formalités douanières normales au moment de leur entrée dans le reste du pays, y compris l’application des droits et taxes.
  22. Transit :
    • Le Cambodge appliquera toutes lois, réglementations et pratiques régissant les opérations de transit et agira en se conformant pleinement aux dispositions des Accords de l’OMC.
  23. Politique agricole :
    • Le Cambodge consolidera à zéro ses subventions à l’exportation de produits agricoles et ne maintiendra ni n’appliquera de subventions à l’exportation de produits agricoles.
  24. Régime des textiles :
    • À compter de la date d’accession du Cambodge, les contingents d’importation de textiles et de vêtements que d’autres Membres appliquent aux importations en provenance du Cambodge comporteront des coefficients de croissance qui seront appliqués conformément à l’Accord sur les textiles et les vêtements.
    • Ces coefficients de croissance cesseront d’être appliqués au moment de l’extinction de l’Accord sur les textiles et les vêtements (en 2005).
  25. Aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) :
    • Le Cambodge appliquera l’Accord sur les ADPIC au plus tard le 1er janvier 2007; certains droits seront protégés entre-temps.
  26. Transparence :
    • À compter de la date d’accession, toutes les lois et réglementations seront publiées conformément aux prescriptions de l’OMC, et sur un site Web à partir du 1er janvier 2004.
  27. Accords commerciaux régionaux :
    • Le seul accord commercial régional auquel le Cambodge est partie a été conclu avec l’ANASE (zone de libre-échange de l’ANASE).
    • Dans ce cadre, le Cambodge supprimera graduellement les droits de douane sur l’essentiel des produits de l’ANASE d’ici à 2015.
    • Des renseignements détaillés seront notifiés à l’OMC.

Les pays qui ont négocié avec le Cambodge

Les Membres du Groupe de travail sous la présidence de M. A. Melonie (Italie) sont :

  1. Australie,
  2. Canada,
  3. Chine,
  4. États-Unis,
  5. Inde,
  6. Japon,
  7. Malaisie,
  8. Nouvelle-Zélande,
  9. Panama,
  10. République de Corée,
  11. Singapour,
  12. Taipei chinois,
  13. Thaïlande,
  14. UE,
  15. Venezuela.

Le Groupe de travail de l’accession du Cambodge a été établi le 21 décembre 1994. Le Cambodge a présenté un aide-mémoire sur son régime de commerce extérieur en juin 1999. Les réponses aux questions concernant l’aide-mémoire ont été distribuées en janvier 2001, les dernières révisions et mises à jour intervenant en mars 2003.

La réunion du 14 novembre 2002 était la troisième réunion du Groupe de travail. Elle a permis de faire avancer le processus d’accession car, pour la première fois, les membres ont dégagé les idées d’un projet de rapport du Groupe spécial et ont ainsi pu s’employer à convenir des conditions d’accession du Cambodge.

Le rapport a été examiné pour la première fois à la réunion du 16 avril 2003. La révision finale a été approuvée lors de la dernière réunion du Groupe de travail, soit le 22 juillet 2003.

doorin.gif (3582 octets) La Vision du Cambodge par le Premier Ministre HUN SEN (Extrait du Courrier du Cambodge, N° Juillet 2002)

Ma vision pour le Cambodge :

Après les élections de 1998, que des observateurs ont décrit comme "un miracle sur le Mékong", nous avons poursuivi une politique qui a permis une réconciliation nationale, hors de toute influence étrangère, qui a abouti à la destruction de l'organisation politique et militaire des khmers rouges et à l'unification de notre territoire national pour la première fois depuis quatre siècles.

Aussitôt après les élections de 1998, nous avons formulé une "Stratégie triangulaire" qui a déterminé notre politique intérieure et étrangère :
1. Construire la paix, Restaurer la stabilité et Maintenir la sécurité;
2. Réaliser rapidement l'intégration dans la communauté internationale, en particulier dans la communauté des pays de la région et normaliser nos relations avec les institutions financières.
3. Promouvoir un développement qui repose sur la réalisation de réformes fondamentales, démobilisation, réforme administrative, réforme judiciaire et réformes économiques comportant celles du système bancaire et du système fiscal, loi foncière, réforme des pêches et lutte contre la déforestation illégale, protection de l'environnement. Les récentes élections communales et l'établissement des conseils communaux ont marqué un nouveau progrès de la démocratie …

Ma vision pour le Cambodge :

Les trois piliers du développement

Concernant le développement, il doit reposer sur trois piliers :

S'agissant de la lutte contre la pauvreté elle comporte trois éléments :

Pour le développement des ressources humaines, un élément clé dans un monde où la créativité, le savoir faire, le facteur humain jouent un rôle déterminant, nous renforçons nos institutions pour favoriser les transferts de capitaux et de technologie au Cambodge.

10 champs d'action :

Pour favoriser les investissements dont le rôle est crucial pour assurer le progrès et réduire la pauvreté, et qui nous permettront de nous passer de l'aide étrangère, le gouvernement agit dans 10 domaines :

1. il donne la première des priorités au maintien de la paix, de la sécurité, de la stabilité sur toute l'étendue du pays.
2. il a développé et renforcé le cadre légal et réglementaire concernant l' investissement et les affaires. Il vient d'adopter l'amendement de la loi sur les investissements. L'objectif est que la procédure soit simplifiée, transparente, prévisible.
3. sur mon initiative, le gouvernement et le secteur privé se rencontrent deux fois par an pour discuter des problèmes et leur trouver des solutions. Dans l'intervalle, 7 groupes de travail assurent le dialogue entre les entreprises et les ministères concernés.
4. pour lutter contre la contrebande, j'ai décidé de créer une coopération entre la police, l'armée, les autorités loca1es à tous les niveaux pour assister le département des Douanes.
5. le développement économique dépendant largement des lois et de la Justice, le Conseil des Ministres a mis au point un projet de réforme légale et judiciaire qui sera notre agenda pour les années qui viennent.
6. priorité est donnée à l'infrastructure physique routes et ponts. Dans un proche avenir le Cambodge aura un réseau complet de voies de communications qui facilitera les échanges à l'intérieur du pays comme avec les pays voisins, et favorisera les investissements.
7. électricité pour en diminuer le coût, le plan stratégique prévoit l'installation progressive du réseau de transmissions intérieures, et avec des pays voisins D'autre part la centrale de Kirirom sera opérationnelle dans un proche avenir. L'électrification des campagnes va commencer avec un réseau haute tension concernant 8 provinces.
8. pour permettre l'intégration du Cambodge, dans des organismes régionaux comme l' AFTA (Asean Free Trade Area), l'AIA (ASEAN Investment Area), l'AICO (Asean Industrial Cooperation Sheme), la GMS (Greater Mekong Sub-region), et dans l' OMC/WTO (World Trade Organisation), le gouvernement a pris des mesures pour libéraliser, décentraliser, moderniser les processus de décision.
9. déjà le Cambodge bénéficie des GSP et MFN.
10. Protéger et assurer les investissements existants le Cambodge a signé des accords dans ces domaines avec nombre de pays (ASEAN, Chine, Corée, Suisse,.. . ), et a récemment rejoint le MIGA de la Banque mondiale que garantit les risques politiques. Le Cambodge a été admis à l'ICSID, Centre International de règlement des litiges d'investissements.

Six secteur prioritaires

Le Cambodge possède bien des avantages comparatifs potentiel agricole, agro-industriel, industries de main d'œuvre, industries de transformation, tourisme, productions et services divers grâce à ses ressources naturelles, son sol, son climat, ses ressources de main d'œuvre, son héritage historique, ses plages, ses rivières, ses lacs, ses forêts… Ces potentiels attendent des investissements.

Le gouvernement a décidé de donner la priorité au développement de six secteurs :

Dans ce contexte, le gouvernement a préparé pour les investisseurs une liste de projets de "BOT" concernant en particulier les routes, ponts et télécommunications.
Dans un avenir proche, en plus du développement du secteur Confection, le gouvernement va donner la priorité au développement d'activités telles que le jouet, la chaussure, l'assemblage d'appareils électriques et électroniques à usage domestique et industriel.
Pour attirer les transferts de technologie et de gestion, le gouvernement favorise le développement et l'amélioration des infrastructures pour répondre aux besoins de base eau, électricité, télécommunications, information financière.

Politique industrielle

Notre politique en matière industrielle comporte 7 points :

Le tourisme

Une mention particulière le tourisme. Le Cambodge possède, en plus de nos sites culturels uniques, une grande diversité de centres d'intérêt naturels. Ces potentiels joueront un rôle crucial pour le démarrage économique. C'est pourquoi le tourisme est inscrit au nombre des 6 secteurs prioritaires. La politique d'Open Sky et diverses mesures ont déjà apporté des bénéfices substantiels. Le développement des infrastructures, aéroports, routes, ponts, ports, les réseaux de distribution d'eau potable et d'électricité, les télécommunications, vont favoriser encore l'arrivée des touristes et contribuer au développement économique.
On peut attendre beaucoup d'autre part des liens avec les marchés touristiques voisins, pays de l'ASEAN et de la GMS. Joindre ces pays dans une destination touristique unique apporterait des économies d'échelle et profiterait à tous. Le Cambodge s'efforce de joindre prochainement le T-ASEAN.

Volonté de Coopérer avec le secteur privé

Le Cambodge a besoin de ressources pour développer ses productions et créer des emplois. Il nous faut aussi de la technologie, du savoir faire pour améliorer nos capacités et notre productivité, qui sont la force du secteur privé, moteur du développement.
Nous comprenons bien que dans un monde de globalisation, les capitaux et la technologie afflueront dans les pays qui font un bon accueil au monde des affaires et aux investissements. Notre gouvernement garantit aux investisseurs un environnement favorable en ce que concerne particulièrement la paix, la sécurité, la stabilité économique et politique, le cadre légal et institutionnel, la transparence, la responsabilité, la prévisibilité.
Le gouvernement a la forte volonté de travailler en coopération avec les entreprises du secteur privé, aussi bien cambodgiennes qu'étrangères, avec l'objectif d'améliorer la situation de la population du Cambodge. (Courrier du Cambodge, bulletin mensuel publié par l'Ambassade du Royaume du Cambodge à Paris

doorin.gif (3582 octets) Les Echanges commerciaux entre la France et le Cambodge en 2000 ( source : "La Lettre de Phnom Penh" de l'Ambassade de France à Phnom Penh, Cambodge)

Les échanges commerciaux entre la France et le Cambodge ont pratiquement doublé au cours des trois dernières années, pour atteindre 682 millions de francs ( 104 millions € ) en 2000. Cette forte progression est à mettre au compte du dynamisme de nos ventes (+ 61 %) sur un petit marché redevenu porteur, mais plus encore à l'envolée de nos achats au Cambodge (+ 140 %). Il en résulte une diminution drastique de notre solde excédentaire.

    1- La France continue à tirer profit de la reprise économique au Cambodge...

Premier pays non asiatique fournisseur du Cambodge, avec des exportations qui ont totalisé 344 millions de francs ( 52,44 millions € ) en 2000 et affichent un taux de progression encore plus marqué (+ 34 %) que celui observé en 1999 (+ 20 %), la France tire manifestement profit d'une croissance qui restée forte au Cambodge l'an passé (+ 5,4 %, chiffre revisé et confirmé par la Banque Asiatique de Développement), malgré le double choc des inondations d'octobre et de la hausse des prix du pétrole. En phase avec l'évolution du marché d'importation, nos exportations ont également été confortées par la faiblesse de l'euro dans un pays où dollar est roi.

Tous les grands postes de nos exportations affichent de bons résultats :

    2- Mais nos achats au Cambodge progressent à un rythme bien plus soutenu que nos ventes, notre solde excédentaire s'amenuise rapidement et fortement.

Dopées par les performances des industries de la confection textile et de la chaussure de sport, les exportations cambodgiennes à destination de la France ont plus que quintuplé ces cinq dernières années, passant de 66 millions de francs en 1996 à 338 millions de francs en  2000.

Une percée rendue possible par la garantie donnée au Cambodge d'un libre accès (SPG et accord sur le commerce des produits textiles) au marché européen.

Il en résulte un rééquilibrage rapide de nos échanges. Après avoir culminé à 263 millions de francs en 1995, notre excédent, maintenant pratiquement résorbé ( seulement 7 millions de francs en 2000), devrait faire place à un déficit dès cette année.

    3- Les échanges franco-cambodgiens restent concentrés sur un petit nombre de produits

La forte concentration de nos échanges sur un nombre restreint de produits est symptomatique d'une demande et d'une offre cambodgiennes encore peu diversifiées. En valeur, les 4/5 èmes de nos échanges portent sur seulement six grandes catégories de produits.

    Deux à l'importation :

    Cinq à l'exportation :

Perspectives : sur un marché d'importation modeste ( en 2000, le Cambodge se situe au 118 ème rang des pays clients de la France), mais à nouveau bien orienté, nos ventes au Cambodge ont dépassé l'an dernier le pic qu'elles avaient atteint en 1995. Les retombées attendues de la réalisation de trois grands contrats signés l'an dernier ( ALCATEL, télécommunications, SADE, adduction d'eau de Phnom Penh, et THALES, couverture radar de l'espace aérien), la bonne image dont jouissent les produits français de consommation courante et, dans une moindre mesure, la faiblesse persistante de l'euro par rapport au dollar devraient contribuer à jouer en notre faveur cette année et l'an prochain. Mais nos achats au Cambodge ayant toutes chances de continuer à progresser à un rythme plus soutenu que nos ventes, il faut cependant s'attendre à l'apparition d'un déficit dans le solde de nos échangess dès cette année.

( Extrait :" Le Courrier du Cambodge " de l'Ambassade Royale du Cambodge à Paris, n° 26, mois de Mai 2001) 

doorin.gif (3582 octets) Un record de touristes japonais attendus en 2001 ...

TOKYO, 16 Janvier 2001 (Source AFP) - Le manque de tonus de l'économie ne fait pas perdre le goût des voyages aux Japonais, qui devraient se déplacer en nombre record cette année en privilégiant les séjours courts et exotiques, ont prévu mardi des professionnels du tourisme.

Voyageant la plupart du temps en groupe, l'appareil photo en bandoulière, les Japonais devraient être 18,34 millions à sortir de l'archipel en 2001, soit 4,1% de plus que l'année dernière, a estimé JTB, la première agence de voyages nippone, avec plus de 50% de parts de marché...

Le boom du tourisme devrait permettre d'établir deux autres records : celui des Japonais voyageant dans leur propre pays, avec un nombre cumulé de plus de 330 millions, et celui des étrangers visitant le Japon, qui atteindra pour la première fois les cinq millions, selon les prévisions de JTB.

Les Japonais disposent de plus de temps libre cette année grâce à l'introduction de la loi des "lundis heureux", ces jours fériés déplacés au premier jour de la semaine pour créer des week-ends de trois jours. Sur l'année, vont ainsi se succéder huit de ces "coupures" prolongées, offrant autant d'occasions pour les courtes échappées à l'étranger qu'affectionnent les Japonais...

" Dans l'ensemble, ajoute-t-il, les Japonais montrent de plus en plus d'intérêt pour les autres pays asiatiques ", un de leurs endroits préférés étant les temples d'Angkor, au Cambodge...

doorin.gif (3582 octets) Alcatel veut se développer en Asie du sud-est (source AFP)

KUALA LUMPUR, 29 août 2000 (Reuters) - Alcatel projette d'étendre son implantation dans le sud-est asiatique après une première percée à Singapour et en Malaisie, a déclaré un responsable du groupe français de téléphonie.

"Les niveaux de vie en Indonésie, Philippines, Thaïlande et Vietnam sont bien sûr nettement plus bas que ceux de Singapour et de Malaisie, mais (ces quatre pays) représentent un marché global de 400 millions de personnes", a expliqué Olivier Picard, directeur-adjoint d'Alcatel pour cette zone.

"Tous ces pays représentent pour nous un énorme marché potentiel", a-t-il déclaré à Reuters lors d'un entretien.

"Au Cambodge, où nous sommes le premier fournisseur de téléphones mobiles, il y a 30.000 abonnés au téléphone fixe mais plus de 150.000 abonnés mobiles".

En Indonésie (210 millions d'habitants) et au Vietnam (80 millions), le taux d'équipement en téléphones n'est que de 4% environ, contre 23% et 70% respectivement en Malaisie (23 millions d'habitants) et à Singapour (trois millions).

Alcatel a réalisé environ 50 millions de dollars de ventes en Malaisie au deuxième trimestre, un montant égal au chiffre d'affaires de toute l'année 1999, a-t-il déclaré. 

doorin.gif (3582 octets) Alcatel remporte un nouveau contrat de 63 millions de dollars pour l'extension d'un réseau GSM au Cambodge (source AFP )

Paris, 06 Juin 2000 - A l'issue d'un appel d'offres, CamGSM Co. Ltd, société commune de Millicom (Luxembourg) et Royal Group (Cambodge) a signé avec Alcatel un contrat cadre pour l'extension du réseau GSM 900 de MobiTel au Cambodge.
Ce contrat, estimé à 63 millions de dollars, a été signé par Okhna Meng Kith, Président de Royal Group, et Olivier Picard, vice-président d'Alcatel Asia Pacific, en présence du Premier Ministre cambodgien, Samdech Hun Sen.

Cette extension permettra au réseau de servir quelque 180 000 abonnés à la fin de l'année 2000.

Alcatel fournira sa solution globale EVOLIUMTM, comprenant notamment des stations de base GSM (BTS), des micro-stations de base et contrôleurs de stations de base (BSC), ainsi qu'un commutateur mobile (MSC) supplémentaire d'une capacité de 100 000 abonnés et les systèmes de transmission radio nécessaires. Le contrat prévoit également la livraison d'un système de messagerie vocale (VMS), d'un serveur de messages courts (SMSC) et d'une plate-forme IN (Intelligent Network) permettant de proposer des services à valeur ajoutée tels que les cartes prépayées (près de 95% des usagers).

Alcatel a déjà signé avec CamGSM un contrat cadre initial de 3 ans en octobre 1996, d'une valeur de 20 millions de dollars. Le réseau MobiTel dessert 80% des abonnés mobiles cambodgiens.

Lors de la cérémonie de signature, Samdech Hun Sen a déclaré : "Le gouvernement cambodgien se doit d'introduire au Cambodge les moyens et les technologies les plus modernes de sorte que le pays puisse disposer d'une infrastructure de pointe en matière de télécommunications. Nous sommes convaincus que les compétences de CamGSM et la grande expérience d'Alcatel permettront de mener à bien ce projet dans les délais et dans les meilleures conditions".

Okhna Meng Kith a pour sa part déclaré : "La qualité des relations de coopération que nous entretenons avec Alcatel depuis plusieurs années la confiance que nous accordons dans la qualité et la fiabilité des solutions Alcatel".

"Alcatel a cru dès le départ à un développement rapide de la téléphonie mobile au Cambodge" a ajouté Gérard Dega, Président de l'activité Radio Communications d'Alcatel. "Nous sommes tout à fait prêts à fournir à CamGSM les meilleures solutions de réseaux GSM grâce auxquelles l'opérateur pourra offrir à ses abonnés une qualité de service inégalée".

doorin.gif (3582 octets) Banque Mondiale : Une aide de 548 millions de dollars pour le Cambodge (Source AFP) 

Paris, 26 mai 2000 (Reuters) - La communauté internationale s'est engagée vendredi à allouer une aide supplémentaire de 548 millions de dollars au Cambodge tout en exhortant le Premier ministre Hun Sen à progresser sur la voie des réformes.

Les pays donateurs, réunis pour deux jours à Paris sous l'égide de la Banque mondiale, ont accordé un satisfecit à Hun Sen, au pouvoir depuis 18 mois, tout en insistant sur la nécessité d'une répression accrue contre la corruption et les atteintes aux droits de l'homme.

Le Cambodge s'était vu accorder une aide de 470 millions de dollars en 1999.

"Nous sommes très satisfaits des résultats de cette réunion. Mais nous savons qu'il nous faut faire plus d'efforts dans le sens de la réforme", a déclaré le ministre cambodgien des Finances, Keat Chhon. Les autorités de Phnom Penh avaient initialement demandé une aide supplémentaire de 500 millions dollars aux pays donateurs.

La directrice de la Banque mondiale pour le Cambodge, Ngozi Okonjo-Iweala, a précisé que cette nouvelle enveloppe financière servirait à financer notamment le développement des infrastructures urbaines et rurales.

"Ces initiatives devraient contribuer à faire reculer la pauvreté et à placer le Cambodge sur la voie du développement, notre objectif ultime", a-t-elle déclaré.

Le premier ministre Hun Sen souhaiterait 1,5 milliard de dollars sur les trois prochaines années pour reconstruire le pays.

doorin.gif (3582 octets) Tourisme du Cambodge : " Le pays décollera d'ici trois à cinq ans " (Extrait du Courrier du Cambodge, Avril 2000)

Organisé pour la première fois au Cambodge, le cinquième forum sur le tourisme du Mékong s'est achevé le 8 Avril après trois jours d'exposés et de débats sur le thème "Découvrir les joyaux touristiques du nouveau siècle".

Il était organisé par l'Association des voyages pacifique (PATA), en collaboration avec la Banque Asiatique de Développement (BAD), la Commission Economique et Sociale pour l'Asie et le Pacifique des Nations Unies (ESCAP) et le ministère cambodgien du Tourisme.

Alors que le dernier forum s'était concentré sur la manière pour les pays de la région de "vendre" la sous-région du Grand Mékong comme une destination touristique, la réunion de Phnom Penh voulait mettre en évidence les attractions encore inexplorées, les "joyaux", qui attirent de plus en plus de touristes dans cette partie du monde.

Les quelques deux cents participants des secteurs privés et publics, professionnels du tourisme, voyagistes, sociétés hôtelières et autres compagnies aériennes ont donc beaucoup discuté des sites touristiques proprement dits, notamment ceux en plein développement, mais également des infrastructures, liaisons aériennes, visas, etc...

"Le tourisme au Cambodge décollera d'ici trois à cinq ans. Cela générera des affaires", a assuré le ministre du tourisme Véng Séreivuth. "D'ici là, le réseau routier national et le reste des infrastructures seront en place pour accueillir les touristes". Le ministre a également mis l'accent sur la "politique de ciel ouvert", ainsi de construire un réseau d'autoroutes afin de relier par la terre, pour la première fois en trente ans, les trois pays voisins.

"Nos efforts ne concernent pas seulement les infrastructures "dures", mais également "les douces" : institutions, lois, politique, ainsi que les ressources humaines et leur formation". Le ministre a rapellé les progrès économiques du gouvernement et la hausse du nombre de touristes étrangers dans le royaume (+41% entre 1998 et 1999).

Les arrivés de voyageurs ont également augmenté de 69% entre Février 1999 et Février 2000. Pour les mois de Février 2000, 32 752 arrivées ont été enregistrées, dont plus de 7 000 par les vols directs sur Siem-Reap.

82% des voyageurs étaient des touristes, et 15% se déplaçaient pour affaires. Les Japonais et les Français étaient les plus représentés (plus de 11% des voyageurs de chacun des deux pays), suivis des Américains (10%), Chinois (8%) et Taiwannais (2%).

Le sixième forum sur le tourisme du Mékong se tiendra en Mars 2001 dans la province chinois du Younnan. (Source Cambodge Soir) 

doorin.gif (3582 octets) Affluence Touristique en Hausse de 25% au premier semestre de 1999 et ça Continue...

Le retour à une certaine stabilité de la scène politique et l'effondrement de la guérilla "Khmère rouge" ont conduit à une hausse de 25% du tourisme, affirme le ministère.

On note une augmentation considérable des tours depuis la France, l'Allemagne, l'Italie, la Suisse, les Etats-Unis, le Canada et la Corée du Sud.

C'est un signe qui traduit le fait que les visiteurs étrangers ont aujourd'hui confiance après les progrès accomplis sur le plan politique du Gouvernement Royal du Cambodge et savent que les Khmers rouges ne peuvent plus revenir ruiner leur voyage.

Selon les statistiques officielles, le premier semestre de 1999 a enregistré une hausse de 25% des arrivées en comparaison de la même période en 1998. "119 151 personnes sont arrivées par les voies aériennes ".

Si, du côté gouvernemental, on attribue ces bons chiffres au climat politique, d'autres les expliquent par l'amélioration de l'accès au site d'Angkor. Non seulement les vols directs depuis Bangkok ont permis de gonfler les flux de touristes mais aussi l'ouverture de plusieurs portes terrestres.

  doorin.gif (3582 octets) Le Commerce Extérieur du Cambodge en Hausse en 1998

En hausse de 19% par rapport à 1997, les échanges commerciaux du Cambodge avec l'étranger ont totalisé à peu près 1,9 milliard de dollards en 1998.

Cette progression est à la bonne performence des exportations. Celles-ci, dopées par les ventes des produits de la filière textile, habillement, ont plus que doublé en quatre ans, passant de 379 millions de dollars en 1995 à 790 millions de dollars en 1998. Totalisant 1071 millions de dollars, les importations qui s'étaient sensiblement tassées en 1996 et 1997 ont presque retrouvé leur niveau de 1995.

Cette double évolution se traduit par une réduction continue du déficit de la balance commerciale, celui-ci passant de 722 millions de dollars en 1995 à 281 millions de dollars en 1998.

( Extrait du " Courrier du Cambodge", bulletin mensuel publié par l'Ambassade Royale du Cambodge à Paris).

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